Le Sénégal possède la quatrième économie de la sous-région ouest africaine après le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana. L’économie du Sénégal est tirée par l’exploitation minière, la construction, le tourisme, la pêche et l’agriculture, qui sont les principales sources d’emploi dans les zones rurales. Pour la première fois au cours des 12 dernières années, le Sénégal a atteint un taux de croissance de 6,5 % en 2015 et dépassé 6,6 % en 2016, en partie grâce à une performance agricole soutenue notamment par les pluies et à la productivité du secteur.

N’occupant que 0,28 % du territoire national, la région de Dakar regroupe sur 550 km2, 25 % de la population et concentre 80 % des activités économiques du pays. Le secteur tertiaire s’est développé en même temps que l’urbanisation, et c’est dans la capitale, tout particulièrement dans la commune de Dakar-Plateauque se trouvent les sièges sociaux des grosses sociétés et des grandes banques.Les télécommunications ont le vent en poupe et les entreprises qui offrent des services de transfert d’argent et de paiement électronique par la téléphonie pullulent en ville.

Le tourisme, notamment le tourisme d’affaires, prend de l’importance, stimulé par des événements de portée internationale tels que la Biennale d’Art contemporain, le Dak’Art. Présent dans tout le pays, le secteur informel est particulièrement actif à Dakar, notamment dans le commerce, les transports et la construction.

Selon des chiffres de la Banque mondiale datant de 2012, le revenu mensuel moyen par habitant au Sénégal s’élève à 87 $, soit 1040 $ par habitant et par an. Une enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) révèle que les dépenses moyennes des ménages sont plus importantes à Dakar qu’en milieu rural. Toutefois, le rapport qu’un nombre important de ménages dakarois ont pour unique source de revenus la pension de retraite. Les salaires, 46% des ménages, arrivent en deuxième place.