Climat

Le climat dominant à Dakar est un climat de steppe. Les pluies sont faibles à Dakar et ce toute l’année. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type BSh (type désert doux). Dakar affiche 24.9 °C de température en moyenne sur toute l’année. La moyenne des précipitations annuelles atteints 469 mm. La différence de précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide est de 182 mm. Une différence de 6.4 °C existe entre la température la plus basse et la plus élevée sur toute l’année. Le mois le plus chaud de l’année est celui d’Octobre avec une température moyenne de 28.1 °C. Avec une température moyenne de 21.7 °C, le mois de Février est le plus froid de l’année.

Dakar se situe sur un ancien volcan – aujourd’hui surmonté par le phare des Mamelles – qui aura donné, après une longue érosion, le promontoire rocheux de la presqu’île du Cap-Vert, l’île de Gorée au sud, les îles de la Madeleine à l’ouest et l’île de Ngor au nord.

L’État de l’environnement de la ville de Dakar est aujourd’hui caractérisé par une pollution des eaux marines (Baie de Hann en particulier), de l’air, due particulièrement aux dysfonctionnements dans les transports urbains, par la disparition progressive des espaces verts en ville, et l’amplification des risques industriels.

La région de Dakar (comprenant les départements de Dakar, de Rufisque, de Pikine et Guédiawaye) couvre une superficie de 550 km² avec une population estimée en 2002 à 2 267 356 habitants, son taux d’urbanisation s’élevait en 2004 à 96,6%. La même année, elle concentrait 23% de la population du pays sur 0,3% du territoire national, ce qui représente une densité de 4 145 hts/km². Cet accroissement rapide de la population ne s’est malheureusement pas accompagné d’une croissance économique conséquente. La ville ne possède pas les possibilités d’accueil, tant en emplois qu’en logements. Cette croissance incontrôlée de la ville a donné naissance aux bidonvilles et à des taudis manquant de tout type d’infrastructures. Pratiquement tous les indicateurs (consommation d’eau, d’énergie, les transports, etc.) seront multipliés par deux, trois, voire quatre dans les décennies à venir, situant Dakar au cœur des problèmes de développement, d’environnement, de sécurité, de santé publique, etc. Elle est incontestablement le lieu où se concentre tous les potentiels mais aussi tous les risques.

Type d’habitat et régime foncier

L’habitat de type planifié correspond aux zones d’habitations où les normes urbanistiques ont été respectées. Cette zone regroupe les quartiers du Plateau, de Mermoz, du Point E, des Almadies, de Hann Maristes, etc. Ces quartiers sont le fruit des programmes de logement réalisés par les sociétés publiques, parapubliques et privées (SNHLM, SICAP, HAMO) et des coopératives d’habitat.

L’habitat de type villageois.Ce type d’habitat concerne les villages traditionnels de pêcheurs de Hann, Ngor, Yoff, Ouakam Cambérène, disséminés le long de la presqu’île, où les habitants ont toujours fait prévaloir un droit coutumier sur la terre. Le sol appartient à l’ensemble de la collectivité lébou qui redistribue aux familles des lots qu’elles revendiquent comme leur bien propre, comme leur « propriété ». L’occupation et la répartition des sols se sont fait de manière anarchique. Ce type d’habitat constitue 7,97% dans la ville de Dakar (données de 2004).

L’habitat spontané irréguliercorrespond aux quartiers de Grand Médine, une partie de Fass Delorme, etc. Ces quartiers sont la résultante de la migration rurale. L’occupation de cet espace s’est faite de façon anarchique, sans titre foncier ni rétribution financière d’où le nom qui leur est attribué de « quartiers flottants ». Les rues y sont très étroites, sablonneuses et difficiles d’accès pour les véhicules motorisés.

L’habitat spontané régulierse concentre dans les quartiers de la Médina, Gueule Tapée, Grand Dakar, Colobane et Parcelles Assainies. L’habitat dans ces quartiers est réalisé par auto-construction sur des lotissements approuvés. Ils bénéficient d’une bonne desserte en équipements et en infrastructures urbains.

L’habitat spontané, tel que le conçoit le plan directeur d’urbanisme (PDU) de Dakar, s’étend aux quartiers d’habitation régulière et irrégulière et aux quartiers de type villageois. Il s’agit d’un habitat d’émanation populaire le plus souvent édifié en dehors des normes fixées par la politique de planification urbaine.